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21/01/2016

La violence des riches

les époux pinçon,monique pinçon-charlot,michel pinçon,la violence des riches: chronique d'une immense casse sociale,conférences et entretiens,yannick bovy,2014Réalisation: Yannick Bovy

Année de sortie: 2014

Pays: Belgique

Durée: 26 minutes

Les époux Pinçon sont deux sociologues français qui se sont spécialisés dans l'étude de l'habitus des riches - à savoir ceux qui peuvent vivre de leur patrimoine - qu'ils considèrent comme une classe pour soi, c'est-à-dire qui se reconnaît comme telle et se mobilise pour la défense de ses intérêts.

Dans cet entretien, ils explicitent le fil rouge de leur livre La violence des riches: chronique d'une immense casse sociale1 qui consiste à décrire la guerre de classe en cours, initiée par les riches et qu'ils sont en train de gagner2, comme prenant par exemple la forme des délocalisations, du démantèlement des services publics, de l'évasion fiscale ou encore celle de la transformation des dettes privées en dettes publiques - le cas notamment du renflouement des banques par les contribuables suite à la crise dite des subprimes débutée à la fin de l'année 2008.

Ils poursuivent l'argument en accusant la nouvelle gauche - celle des actuels partis socialistes et consorts, de Tony Blair à François Hollande - d'avoir pris fait et cause pour les riches en propageant eux-aussi le néolibéralisme.

Enfin, ils appellent à la résistance du peuple pour qu'il recouvre sa souveraineté nationale et politique perdue, que la citoyenneté retrouve son sens.

 

1: paru aux éditions Zones en 2013, 251 pages

2: dans les mots exacts de Warren Buffett: "There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”

 

24/12/2015

La gauche radicale et ses tabous : entretien avec Aurélien Bernier

La gauche radicale et ses tabous: pourquoi le Front de gauche échoue face au Front national ,aurélien bernier,front de gauche,parti communiste français (pcf),robert hue,front national (fn),jean-marie le pen,france,institutions européennes,conférences et entretiens,brice gravelle,2014Réalisation: Brice Gravelle

Année de sortie: 2014

Pays: France

Durée: 44 minutes

En dépit du contexte de crise, du chômage de masse et d'une méfiance grandissante envers le capitalisme financier, la droite nationaliste française – le FN – recueille, depuis plusieurs élections, systématiquement plus de voix que l'extrême-gauche.

Aurélien Bernier, sympathisant du Front de gauche et auteur notamment de l'ouvrage La gauche radicale et ses tabous: pourquoi le Front de gauche échoue face au Front national s'essaie à en donner une explication. Sa thèse pourrait être résumée comme suit: si l'extrême-gauche française avance dans son programme la volonté de "tirer la couverture vers les classes populaires", elle ne s'en donne en réalité pas les moyens: même élue, ses propositions resteraient inapplicables dans l'actuel ordre juridique européen.

Cet entretien  -  dans lequel il reprend l'argument de son livre  - est entrecoupé de divers passages à la télévision, effectués à plusieurs années d'intervalle, de personnalités issues de ces deux tendances (Jean-Marie Le Pen puis Robert Hue notamment) exprimant leur position sur la question européenne et montrant leur revirement dans le temps.

 

19/12/2015

La société du précariat

Réalisation: Thomas Lacoste

Année de sortie: 2007

Pays: France

Durée: 27 minutes

Dans cet entretien, le sociologue Robert Castel (1933-2013) décrit, dans une perspective historique, le glissement qui s'opère en France de la société du salariat stable généralisé à la société qu'il appelle du précariat, à savoir: la tendance globale à la substitution des contrats de travail à durée indéterminée et couverts par une série de protections sociales contre les aléas de l'existence – rendus possibles par la mise en place progressive de l’État social – par des contrats de travail à durée déterminée, des temps partiels non choisis, des missions intérimaires ou encore des stages.

Robert Castel traite par ailleurs notamment de la discrimination au faciès ou au patronyme - qui ajoute une couche supplémentaire d'injustice pour les fils d'immigrés appartenant aux classes populaires - et la décrit comme étant un déni de citoyenneté.